L'EGLISE SAINT MARTIN
Présentation de Jean-Louis LATASTE sur la base : - de relevés personnels sur le site, - de l'Étude réalisée par Laurent CHAVIER historien de l'art (2006), - de l'Étude architecturale église Saint Martin de POMPIGNAC (CLEM août 2006) et - de l'ouvrage Les églises de la Gironde par Abbé Pierre BRUN (1957). Photos Jean-Louis LATASTE
SITUATION et ORIGINE, CONSTRUCTION
L' église Saint Martin de POMPIGNAC est située dans la partie septentrionale du village, sur un promontoire et sur un site gallo romain, à une altitude de 70m qui domine la vallée de la Laurence, enserrée au nord, à l'est et au sud par le cimetière communal. L'église est dédiée à Saint Martin évêque de Tours, elle est orientée, de plan rectangulaire, précédée à l'ouest d'une tour clocher de plan carré à quatre contreforts angulaires et à tour d'escalier menant au clocher.
La fondation est romane (XIIème), mais l'église a connu plusieurs périodes de construction, de modifications, de remaniements ou réparations. L'édification date du XIIème, un clocher porche fut rajouté fin XVème/début XVIème avec préservation du portail roman du XIIème, des travaux furent entrepris au XVIème, des réparations au XVIIIème et reconstruction de la nef au XXème suite à un incendie qui eut lieu le 31 décembre 1899. Cette église serait le plus vieil édifice de la commune existant de nos jours.
Toutes les parties de l'église sont construites en pierres de taille régulièrement appareillées, sauf la sacristie bâtie en moellons, hormis les encadrements des baies qui sont en pierre de taille.
A l'époque romane, au XIIème siècle, la paroisse de POMPIGNAC est sous l'autorité publique du Comte de BORDEAUX, Duc d'Aquitaine, la paroisse connaît l'influence de l'abbaye de LA SAUVE MAJEURE car l'abbaye possédait des terres près de l'église suit au don d'un villageois.
La toiture du clocher est en ardoise, de forme octogonale, à égout retroussé, le toit de la tour d'escalier est en dalle de pierre, le toit de la nef à longs pans et à pignons découverts à l'est est couvert de tuiles plates, celui de la sacristie en tuiles creuses.
Nous sommes en présence d'une nef unique qui mesure 8m de large à l'ouest et 10m à l'est, cette nef a donc la particularité de s'élargir vers l'est, elle est sans collatéraux, et fermée par une abside à chevet plat contre laquelle est adossée la sacristie. Sur la place devant l'église, 5 sarcophages des XIIème et XIIIème siècles ont été découverts lors de travaux voici quelques années
Un cadran canonial est encore visible sur le 2ème contrefort côté sud, et nous trouvons également des traces de sculptures sur la 4ème travée (3 traces) et sur la 2ème travée au sud à l'extérieur de l'édifice, probablement des pierres de réemploi, des sculptures identiques de pierre sont visible le long des colonnes dans le narthex.
Une roue solaire à plusieurs raies a été gravée par un tailleur de pierre du moyen-âge sur un des murs extérieurs de l'église, côté sud. (Lors de la fête de la Saint JEAN, fête annoncée immuablement par le calendrier, alors que NOEL correspond au solstice d'hiver, 27 décembre fête de SAINT JEAN L'APOTRE ou SAINT JEAN L'EVANGELISTE, la fête de la SAINT JEAN, fête calendaire, est en principe le 24 juin : SAINT JEANT BAPTISTE, cette fête correspond six mois plus tard au solstice d 'été). Les feux de la SAINT JEAN d'été ont leur place privilégiée dans cette ronde des fêtes calendaires. Il s'agit de feux dont l'origine est très ancienne, on en retrouve des traces dans toutes les civilisations, le poète latin OVIDE (surnommé NASO à cause de son nez proéminent) écrivait à ce propos « J'AI SAUTE A TRAVERS TROIS BRASIERS ALIGNES.... » ET IL INSISTAIT EN DISANT : « IMITEZ-MOI, JEUNES BERGERS, ALLUMEZ DES FEUX, FAITES PASSER RAPIDEMENT VOS CORPS HARMONIEUX A TRAVERS LES BUCHERS QUI PETILLENT, VOS BREBIS... SERONT FECONDES ET VOS BELIERS VIGOUREUX.... ». Depuis la plus haute antiquité, les hommes ont toujours eu une vénération pour le soleil à qui ils vouèrent souvent un culte en faisant une divinité qu 'ils honoraient en allumant des feux. A l'origine, c'était une fête païenne mais l'église catholique a par la suite christianisée cette pratique païenne. Ces feux étaient allumés le jour du solstice d'été, c'est à dire le jour le plus long de l'année, le jour du plus long ensoleillement... Même les druides celtes célébraient ce moment en allumant des feux sur les points élevés !!! D'où il fallait représenter le soleil, la lumière, le feu par une roue, forme rotative mue par une force invisible et se déplaçant dans l'espace... C'est pourquoi, VIRGILE désigne le soleil par la « roue brillante !!!! »
Ces fêtes du soleil sont toujours d'actualité dans certaines localités, villes, la coutume perdure !!!!
LE CLOCHER PORCHE ET LA FACADE OCCIDENTALE
Le clocher s'appuie sur la façade occidentale de l'église et il est important de signaler qu'il n'est pas dans l'axe de la nef mais déporté vers le nord.
Le premier niveau du clocher est accessible par 3 marches, la tour s'ouvre sur une haute embrasure en plein cintre dans laquelle s'inscrit une baie en arc brisée, à piédroit, mouluré et soutenant 3 rouleaux coiffés d'une archivolte en accolade ornée de choux frisés qui reposent eux aussi sur des culots en forme de choux. Cette archivolte est ornée à son sommet d'un fleuron sur lequel est sculpté une figurine humaine très archaïque. Une porte gothique permet d'accéder au narthex.
Le 2ème niveau du clocher ou chambre des cloches est séparé du 1er niveau par une corniche où s'ouvrent 2 baies jumelles en plein-cintre surmontées de 2 autres petites baies rectangulaires. Une corniche moulurée fait le lien avec la toiture couverte en ardoise. Sur le côté sud s'appuie une tourelle d'escalier de plan rectangulaire éclairée par 4 baies, une pendule fut rajoutée entre les 2 baies rectangulaires supérieures. Sur le côté nord, nous trouvons 2 baies jumelles surmontées de 2 petites baies rectangulaires.
Au nord et au sud du clocher, deux groupes de colonnes romanes ont été noyées dans l'accroche du clocher gothique, sur la façade 3 colonnes (1 grosse et 2 petites) au nord, 2 colonnes au sud (1 grosse et une petite).
Sur la façade occidentale, nous pouvons distinguer une corniche avec 2 modillons romans, sur l'un nous remarquons une croix à branches égales et sur l'autre , un personnage nu sur un animal, peut-être un bouc ? Au dessus, un oculus aujourd'hui bouché. Il n'y a aucun vestige, aucune trace de fausse porte ou d'arcades latérales sur cette façade.
Sur la façade septentrionale il reste un groupe de colonnes masquées à la base par un glacis cimenté. L'église de POMPIGNAC aurait pu posséder une façade tripartite avec deux de colonnes et deux contreforts plats, d'angle, avec un portail central.
LE PORTAIL ROMAN
C'est l'un des plus remarquables de l' ENTRE DEUX MERS. Les piédroits sont formés de colonnes à chapiteaux et de piliers. Ces chapiteaux sont aujourd'hui très mutilés, ils avaient été recouverts de badigeons qui a été supprimé lors de la restauration du narthex en 2008/2009, mais ils ont énormément souffert du temps, des intempéries mais également suite à l'incendie de l'église le 31 décembre 1899.
LES CHAPITEAUX
Coté nord, sur le premier chapiteau, la tête des personnages est relativement grosse, quelque peu disproportionnée par rapport au reste du corps, elle est de forme plutôt ovoïde. Le tailloir du chapiteau est décoré de dents de scie, il illustre un personnage agenouillé qui se fait dévorer la tête par deux animaux : Quelle en est la signification ? Le martyr ou l'âme condamnée à être dévorée ? Les chapiteaux représentent-ils des personnages en train de prier les mains jointes ?
Le deuxième se fait-il dévorer, il est recroquevillé sur lui-même, son corps est très allongé, le personnage porterait une robe avec des plis parallèles et diagonaux, s'agirait-il d'une femme ? Sur l'autre face, deux bêtes sont en train de dévorer son visage.
Sur le chapiteau médian, huit personnages sont disposés sur les deux faces visibles, debout côte à côte, il semblerait qu'ils se tiennent bras dessus bras dessous ou bien avec une main sur l'épaule ou la taille, ce serait un signe amical, fraternel.
Coté sud, les chapiteaux de droite sont très endommagés, nous pouvons supposer que l'un des personnages est en prière, à genou, les mains jointes. Coté sud, nous remarquons un personnage vêtu d'une tunique, il semble prier, les mains jointes devant lui.
La morphologie des personnages épouse l'angle de l'arc, le haut du corps étant sur la la face et les jambes en angle droit à l'horizontale sur l'intrados.
LES VOUSSURES
Celles-ci sont avec des motifs géométriques et des scènes historiées.
Le premier ressaut présente un motif de bâtons brisés, entrelacés, avec à l'intérieur des espaces, des losanges épais, percés au centre.
Le deuxième ressaut présente une frise de losanges superposés, au nord et au sud, également, un personnage tient un marteau, il s'agirait d'un tonnelier en train de cercler une barrique, ensuite des personnages s'embrassent, ils tiennent dans leurs mains une corde épaisse ou peut-être une barre, à côté, un personnage seul, les mains sur les hanches se tient debout, ensuite, une colonne torsadée verticale et un personnage lève deux objets, il semblerait que ce soit un glaive avec sa main droite et une sorte de lance avec sa main gauche : est-ce la représentation de la guerre ou bien serait-ce SAINT MARTIN ? En suivant, un attelage avec deux bœufs est conduit par 2 personnages : est-ce la représentation des travaux de la terre symbolisé par le labour ? Tonnellerie et labour représentent bien les activités agricoles.
Le thème principal semble toutefois évoquer la luxure que nous retrouvons avec les personnages qui s'embrassent sur la bouche (le péché de chair) et à droite de la voussure, la luxure est évoquée par une femme dont deux longs serpents sucent les seins, les serpents se déroulant de chaque côté où il y a d'autres personnages, le serpent étant le symbole de la désobéissance originelle mais également de la luxure ( voir EVE croquant la pomme devant ADAM). Ici, il s'agirait du serpent punisseur, la femme libertine qui succombe à un châtiment par le serpent, notons que la femme tient fermement les 2 monstres par leur cou, elle semble vouloir s'extirper de l'emprise des deux monstres, la voussure se termine par la représentation d'un bouquetin qui semble souffler dans un objet (instrument???)
Évocation de la notion du salut avec ces travaux agricoles mais également la notion du mal avec la bête qui dévore une tête et les serpents qui mordent les seins d'une femme.
Les personnages sont traités de manière très fruste et l'interprétation reste délicate en raison de l'état de conservation, beaucoup de dégradations, mauvais temps, fragilité de la pierre, incendie, mutilation.
INTERIEUR DE L'EGLISE ET TRAVAUX
Un inventaire général du patrimoine culturel a été effectué car l'église a été profanée pendant les troubles de la fronde par les troupes armées, fin XVIIème l'église a toutefois retrouvé ses ornements et ne semblait souffrir d'aucun désordre hormis le sol. Au milieu du XVIIème la voûte du sanctuaire nécessite des réparations importantes, en 1756, l'architecte Étienne LACLOTTE fait une estimation des travaux urgents. En 1766 les réparations ne sont toujours pas effectuées bien que les paroissiens supplient l'Archevêque pour cette restauration importante, les travaux seront effectués en 1774 pour le sanctuaire et la sacristie. En février 1806, le curé fournit un descriptif relatif à l'état de son église : pas de table de communion, pas de pavés ou sol conforme, pas de fonds baptismaux, retable dégradé, cloche cassée, portes fermant mal, pas de presbytère... La restauration est entreprise l'année même (notes du marquis de CASTELNAU), en 1817 il est prévu d'acheter une maison pour accueillir le prêtre , l'achat est effectué en 1818 mais aucun travaux important ne sera effectué. En 1829, l'Archevêque réclame en vain de l'aide au préfet pour trouver du financement pour la restauration, or en1835 un glissement de terrain produit sur la structure de l'édifice des dommages très inquiétants. Un devis est établi le 18 mars 1835 par le « conducteur voyer » (officier préposé à...) pour un coût de 6440,00 francs (somme fort importante), la mairie ne peut supporter une telle dépense, un nouveau devis est demandé par la mairie à un entrepreneur local, le montant s'élève à 2500,00 francs !!! suite à cela la mairie est autorisée à faire réaliser les travaux dont la fin est programmée en novembre 1835. Le 12 janvier 1848, le conseil municipal demande la restauration du clocher et fait exceptionnel, les travaux seront acceptés et effectués. Le 31 décembre 1899 un incendie ravage l'intérieur de l'église seul le narthex et le clocher seront en partie préservés. Le 27 janvier 1900, l'architecte Jean-Jacques VALLETON est désigné et établit un devis dont le montant s'élève à 29500,00 francs pour les travaux suivants : consolidation de la maçonnerie, mise en place d'une nouvelle charpente et de la toiture, reconstruction totale de l'intérieur de l'église, la voûte en bois sera remplacée par une voûte en pierre, les subventions seront de 27000,00 francs la mairie fera un emprunt de 3000,00 francs. Des problèmes surgiront avec l'entreprise désignée et ce en cours de travaux (le respect du style architectural d'origine ne semblait pas être une priorité) et il y aura un changement d'entreprise. D'autres travaux seront réalisés dans les années 1930 (refonte de la cloche), installation de la cloche et réparation du clocher. Puis en 2008/2009 la réparation du narthex fut effectuée.
Suite à la loi sur la séparation de l'église et de l'état le 09 décembre 1905, les biens seront mis sous séquestre, un inventaire est établi en 1906.
LA NEF
Il s'agit d'une nef unique, divisée en 4 travées scandées par des contreforts, chaque travée est éclairée par une fenêtre haute et en plein-cintre.
L'élévation septentrionale ressemble à l'élévation méridionale, un petit appentis couvert en pierre est éclairé par un petit jour, un escalier en vis de pierre partait de cet appentis. La base du clocher dans lequel prend naissance l'escalier en pierre desservant les étages communique avec la nef par une porte plein-cintre.
La nef actuelle a été reconstruite, ses dimensions respecteraient celles d'origine. Les travées de la nef sont voûtées d'ogives plein-cintre et les arcs portant les nervures reposent sur des piliers avec colonnes . Il n'y a pas de collatéraux, uniquement des passages assez étroits .
Les clés de voûtes sont sculptées. D'ouest en est nous trouvons :
- 1ère travée : Clé avec marteau et équerre ainsi que le nom de l'architecte J.J VALLETON
- 2ème travée : clé avec Hospitel LHOMANDIE maire
- 3ème travée : clé avec cardinal LECOT et ses armoiries
- 4ème travée : clé avec les armoiries pontificales
- Clé de voûte dans l'abside : la colombe Saint Esprit
La palmette et la pomme de pin sont les sculptures récurrentes.
L'ABSIDE DE L'EGLISE
Elle est à pans coupés, elle est « aveugle » et couverte d'une voûte d'ogives sexpartite, dans le chœur, côté sud, un espace de circulation mène à la sacristie, côté nord de l'autel, une crypte aurait été découverte mais impossibilité d'y accéder. De part et d'autre de l'arc triomphal, un autel repose sur des colonnes de marbre coloré (rose pour l'autel à gauche, de SAINT JOSEPH qui tient une fleur de lis dans sa main droite, cette fleur symbolise la Sainte Famille, Jésus, Marie et Joseph, Joseph étant le saint patron des familles, on peut comparer cette fleur à la Trinité divine, Père, Fils et Esprit Saint, et gris pour l'autel de la Vierge MARIE qui tient l'enfant JESUS sur son bras gauche, à droite). Une grille, table de communion existait mais elle a été enlevée.
LES VITRAUX
Ils ont été en grande partie financés par des dons de familles pompignacaises.
< Vitrail Magdalena ou Madeleine : don des familles de SIBAS et BASSE
< Vitrail Saint Louis : don des familles SOLMINIHAC et DUHAU 1901 >
< Vitrail Saint Jean : don de la famille CABROL
< Vitrail Sainte Jeanne de France : don de la famille CABROL
< Vitrail Saint André : don de la famille LALIMAN 1901
< Vitrail Saint MARTHE : don de madame Marthe SEVIE
< Vitrail Saint Paul : don de la famille DENARTIGUE
< Vitrail Saint Martin : don de Église POMPIGNAC ?
Ces vitraux ont été réalisés par l'atelier de Gustave-Pierre DAGRANT lors de la reconstruction de l'église en 1902 et restaurés début XXIème siècle.
LE STATUAIRE
Au XIXème et début du XXème siècle, les églises se dotent de nombreuses statues par rapport aux siècles précédents. Pourquoi ? A cause des dévotions de l'époque, les fidèles se tournent principalement vers la Vierge suite aux apparitions, nous pouvons remarquer de nouvelles représentations maritales.
Sainte THERESE DE L'ENFANT JESUS (au fond dans la nef à gauche en entrant)
Elle provient des ateliers GISCARD à TOULOUSE (le cachet reste visible sur l'embase de la statue)
La statue nous montre la jeune femme dans son habit de carmélite tenant dans ses bras un crucifix et des fleurs, la statue fut vendue par l'établissement E. RICAUD à Bordeaux.
LA VIERGE DE LOURDES (dans la nef au fond à droite en entrant)
Comme le modèle de LOURDES, MARIE est coiffée d'une imposante couronne dorée, les mains jointes sur la poitrine, elle a un visage souriant. Elle est habillée selon la description faite par BERNADETTE SOUBIROUX lorsque la « DAME » (expression de Bernadette) lui apparut pour la 1ère fois le 11 février 1858. Le modèle fut proposé par la maison RAFFI (Ignez RAFFI)
SAINT ANTOINE DE PADOUE (dans la nef)
Don de la famille de ROZAVEN, cette représentation du saint prédicateur rappelle une vision qu'il eut dans sa cellule où la vierge à l'enfant lui apparut. Il porte dans ses bras l'enfant JESUS assis sur un livre, JESUS caresse le visage de Saint ANTOINE et tient avec l'autre main une branche de lis, symbole de pureté.
JEANNE D'ARC, JEANNE AU SACRE (dans la nef au fond à gauche en entrant )
JEANNE est représentée debout, en armure, tenant un étendard à la main. Elle fut béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Déclarée sorcière et hérétique, elle fut brûlée vive le 30 mai 1431 à Rouen. Cette œuvre vient du sculpteur André-César VERMARE qui obtint le grand prix de Rome en 1898 avec ADAM et EVE retrouvant le corps d'Abel.
Au dessus du portail d'entrée dans la nef, au centre, une statue de SAINT PIERRE (avec les clés à la main) repose sur un pilier.
Pompignac, le 10 octobre 2018
Jean Louis LATASTE
-Notes :
relevé personnel sur le site
-Étude réalisée par Laurent CHAVIER historien de l'art (2006)
-Étude architecturale église Saint Martin de POMPIGNAC (CLEM août 2006)
-Les églises de la Gironde par Abbé Pierre BRUN (1957)
-Photos Jean-Louis LATASTE