"Fake-news et autres désinformations, que peuvent la science et les scientifiques ?" dirigée par Bernard Clin, le 22 septembre à 19h30 à la salle des fêtes

Notre époque, avec des moyens aussi diffusés sans aucun contrôle que les réseaux sociaux, voit proliférer le nombre de fake-news, de rumeurs et autres informations colportées sans aucune référence ou analyse critique. Pourtant, les scientifiques disposent ou obtiennent des résultats qui permettraient que les débats d’opinion ne partent pas dans toutes les directions : il est urgent de redonner à la science la place que, non seulement elle mérite, mais qui seule permet que les choix de société faits soient les bons, voire simplement rationnels.
Dans l’esprit de la démarche en cours « la science n’est pas une opinion », le problème de la validation scientifique sera posé, l’enjeu rappelé, et quelques éléments de méthode présentés.
Des thèmes aussi variés que Glyphosate, Gluten, Biodiversité, OGM, Cancérogènes, Nucléaire, Edulcorants, Ondes électromagnétiques, Energie, Eau, Réchauffement climatique, etc. seront abordés.

Portrait de Bernard Clin

Directeur de Recherche au CNRS, j’ai plus particulièrement travaillé en et sur la Résonance Magnétique Nucléaire dont un des avatars est l’IRM à la naissance de laquelle nous avons pu participer. Après avoir  caractérisé les interactions spécifiques entre isomères cancérogènes et non-cancérogènes et leur milieu environnant, j’ai participé aux études d’émulsions et de microémulsions permettant de nettoyer (vider !) les  puits de pétrole, puis de remplacer par de l’eau des composés coûteux dans les formulations de parfums …

Après ces vingt-cinq ans de recherche plutôt fondamentale, j’ai été nommé Délégué Régional à la  Recherche et à la Technologie pour l’(ancienne) Aquitaine (représentant du ministre dans la Région). Ce poste m’a permis de participer activement à la création puis à l’animation des structures et concepts d’accompagnement de création d’entreprises issues en particulier des laboratoires de recherche qui perdurent aujourd’hui (aides financières, incubateurs et pépinières d’entreprises, etc.).

Mon intérêt majeur pour la culture scientifique sous tous ses aspects, dont la vulgarisation, a pu alors s’exprimer par la création de Cap Sciences. Ensuite, j’ai terminé ma « carrière scientifique » en dirigeant l’Ecole Nationale de Chimie, de Physique et de Biologie de Bordeaux comme Professeur des Universités.